• Eldalarya, tome 1, semaine 1 : premiers pas de L'enfant et nouvelle méthode d'écriture en test.

    Eldalarya, tome 1, semaine 1 : premiers pas de L'enfant et nouvelle méthode d'écriture en test.

     

     

    J'en parlais pas plus tard que hier dans l'article consacré à Tendanô : j'ai choisi d'ouvrir la voie à mes autres projets, tout en conservant le sens des priorités et en laissant Tendanô garder la première place en terme de travail.

     

     

    Qui dit nouveau projet dit aussi nouvelle rubrique donc, avec un petit coin pour Eldalarya

     

    Eldalarya, pour ceux qui l'ignorent, c'est d'abord un monde, celui dans lequel évoluent les personnages de Tendanô. Mais ce n'est pas que cela. C'est aussi le nom du projet d'écriture que je comptais faire après Tendanô et que je vais donc commencer en parallèle.

     

     

    Comme le titre de cet article l'indique, il s'agira, pour moi, d'écrire une histoire sur plusieurs tomes. Je n'ai pas encore de chiffre précis en tête car je n'ai pas toutes les intrigues. Sans doute cinq tomes, nous verrons bien.

     

     

    Le premier tome possède déjà son titre, qui s'est imposé à moi comme une évidence : L'enfant. J'ai déjà une idée générale de ce qui va s'y passer. Pas la peine de m'en demander plus, je ne dirais rien sur le contenu.

     

     

    Ce projet aurait dû être mon tout premier projet d'écriture. Tendanô s'est finalement présenté à moi et n'a pas voulu me lâcher. Comme ce dernier est destiné à ne tenir que sur un seul tome, il s'agissait là d'une belle excuse pour apprendre à me connaître en tant qu'écrivain sans porter en plus le stress de l’exécution d'un cycle entier.

     

     

    J'ai fais du chemin depuis mes premiers mots, mes premiers chapitres. J'en sais beaucoup plus sur moi, sur les méthodes de travail qui ne me conviennent pas. Tendanô a un aspect expérimental qui va me servir pour Eldalarya (et pour tous les autres romans à suivre)

     

     

    C'est ainsi que j'ai décidé, pour le premier tome d'Eldalarya, d'appliquer la méthode que j'ai commencé à utiliser pour Tendanô : la seule différence est que je vais expérimenter cette méthodologie en partant de rien, contrairement à mon projet actuel où j'avais déjà beaucoup de matière.

     

     

    Je me doute que vous vous demandez de quelle méthode je parle. Initiée par un auteur américain, Randy Ingermanson (également physicien et professeur de fiction), elle porte le nom très facile à retenir de Snowflake Method, la méthode des flocons de neige.

     

     

    Le principe est ultra simple : il s'agit de construire votre histoire pas à pas, à l'image de la construction en plusieurs étapes d'un flocon de neige. De mon côté, je préfère assimiler ça à l'amoncellement des flocons de neige qui se fait en douceur, l'air de rien et qui finit par tout recouvrir. Si cette méthode vous intéresse (et je suis sûre qu'elle vous intéresse), vous pouvez vous rendre sur le site de Randy (en anglais). Pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare, une traduction est possible ici.

     

     

    En ce qui me concerne, je trouve cette méthode vraiment intéressante et très simple à mettre en œuvre. Moi qui déteste penser à un projet dans sa totalité et qui préfère y aller petit bout par petit bout, sans penser à la fin, je me dis que j'ai peut-être trouvé une méthodologie qui me convient. Bien sûr, en partant de rien, il est possible que je bloque un peu en arrivant dans les dernières étapes : j'ai une écriture intuitive, mon histoire se construit à mesure que les mots défilent.

     

     

    Cependant et après y avoir réfléchi, le problème me semble parfaitement surmontable. La Snowflake Method est assez souple pour que je puisse la couper avec des phases d'écriture pure.

     

     

    En cette première semaine de travail (en réalité, j'ai commencé il y a deux semaines, mais je ne comptabilise pas ma semaine de pause), j'ai déjà fait les quatre premières étapes. Je vous préviens quand même, je travaille assez vite, ne vous comparez donc pas à moi si vous testez vous-même, mais gardez un œil sur les temps de référence donnés dans la méthode. Ainsi, pour l'étape 1, Randy conseille d'y consacrer une heure … Pour ma part, elle a prit à peine 5 min.

     

     

     

    Étape 1 : Résumer en une phrase simple (une seule phrase) le sujet général du roman.

     

     

    Pour cette étape, il est conseillé de faire le plus court possible, idéalement moins de 15 mots. Autre point important, Randy conseille de ne pas donner de nom, mais d'utiliser un groupe nominal pour décrire le ou les personnages.

     

     

    Pari réussi pour moi, en 10 min donc : une phrase de 8 mots pour décrire le contenu général de mon premier tome.

     

     

     

    Étape 2 : Résumer l'histoire en un paragraphe de cinq ou six phrases.

     

     

    Première difficulté quand on ne sait pas encore de quoi on va parler ? Pas tant que ça, au final. Là aussi, comme dans l'étape précédente, on conseille de prendre une heure pour réfléchir à ce paragraphe. Sans compter que la méthode ne vous laisse pas seul avec votre imagination et vous guide sur le contenu de ce paragraphe : La situation de départ, trois catastrophes et la fin.

     

     

    Je suis sûre que cela vous rappelle quelque chose. Cette deuxième étape peut se résumer autrement : poser le schéma narratif de votre roman.

     

     

    Cette deuxième étape a prit environ un quart, pour ma part. A cette fin d'étape, j'avais le plan général de mon roman et un aperçu des personnages principaux voire certains secondaires.

     

     

     

    Étape 3 : Faire une présentation des personnages principaux. Pas de description à ce stade, mais un résumé de leurs motivations, de leurs fils narratifs et de leur évolution au cours de l'histoire.

     

     

    L'auteur de la méthode garde le principe de l'heure de travail, appliquée à chaque personnage (en gros, si vous en avez deux, cela vous ferait deux heures de travail). Là encore, j'ai été un peu plus rapide avec une vingtaine de minutes accordée à mes deux personnages principaux.

     

     

    Il est conseillé aussi de consacrer une page par personnage. Ce résumé devra contenir les éléments suivants :

     

     

    - Le nom du personnage

     

    - Son caractère en une phrase

     

    - Sa motivation (ce qu'il veut atteindre de manière abstraite)

     

    - Son but (ce qu'il veut atteindre concrètement, cette fois-ci)

     

    - Ce qui l'empêche d'atteindre son but.

     

    - Ce qu'il va apprendre, ce qui va changer en lui

     

    - Un résumé de son histoire en un paragraphe

     

     

    Je l'avoue sans honte : à la place du principe une page = un perso, j'ai choisi de faire les choses en un paragraphe. Pour avoir testé auparavant avec Tendanô, je préfère faire de cette manière avec des personnages encore flous et dont je suis incapable de déterminer certains détails à ce stade.

     

     

    Mais cette petite adaptation personnelle de ma part ne perturbe en rien le déroulé de la méthode. Comme je l'expliquais plus haut, j'apprécie sa souplesse qui permet aussi les retours en arrière. C'est assez pratique d'ailleurs, ça nous fait gagner du temps. Je le sais par expérience. Construire une histoire au fur et à mesure de l'écriture, c'est très agréable, mais ça peut être frustrant, quand on a posé 50 000 mots, de se rendre compte qu'il y a un souci et qu'il faut tout reprendre.

     

     

    Sans doute est-ce la même chose pour ceux qui s'organisent énormément et qui passe à la suite une fois qu'ils ont tous les détails de ce qui a précédé : se taper vingt pages de plan détaillé et finir par tomber sur un os qui oblige à tout recommencer.

     

     

    L'avantage de la méthode des flocons, c'est qu'on peut se rendre compte d'un problème avant d'en avoir trop fait et de corriger ce qui doit l'être rapidement. Randy lui-même encourage ces retours en arrière.

     

     

     

    Étape 4 : reprendre le paragraphe de l'étape 2 et faire de chaque phrase un paragraphe complet aboutissant à un synopsis en une page.

     

     

    Cette étape illustre parfaitement ce que je disais à l'étape 3. Le fait de développer chacune des phrases permet de mieux cibler les éventuels problèmes et de faire les changements nécessaires. C'est quand même plus facile de modifier un paragraphe (étape 2) ou une page (étape 4) plutôt que 15 chapitres, voire le roman dans son intégralité.

     

     

    Randy conseille d'étaler cette étape sur plusieurs heures. Si mes souvenirs sont bons, il m'a fallu environ une heure, peut-être une heure trente pour poser ce synopsis sur papier (je travaille ce genre de choses à la main)

     

     

    Détail qui a son importance : chaque paragraphe doit se finir par un drame, à l'exception du dernier qui explique comment l'histoire se finit.

     

     

     

    Voilà. Je ne suis pas encore allée plus loin, pour le moment. Je pense faire sans problème l'étape 5 cette semaine, et sans doute l'étape 6 aussi. Rendez-vous la semaine prochaine pour le bilan de la deuxième semaine de travail sur le premier tome d'Eldalarya.

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