Je vous rappelle que vous pouvez lire les précédentes parties ICI

On entame la dernière ligne droite, les 7 dernières jours, principalement consacrés à une revue de tout ce que vous avez déjà rassemblé d'informations sur votre univers.

Jour 23 : La culture.

Voici l'occasion de compléter cette partie. Histoire de vous faciliter les choses, observez d'abord l'ensemble, puis entrer dans les détails.

Pour ce faire, posez-vous les bonnes questions. Celles-ci ne sont pas  exhaustives, sans doute en trouverez-vous d'autres.

Connaissez-vous les principaux groupes politiques et sociaux de votre monde ? Où vivent-ils ? Quels sont leurs points communs ? Leurs différences ? Leurs valeurs les plus importantes ? Sont-ils des groupes raciaux et, si oui, qu'elles sont leurs différences physiques ?

Précisez vos questions au fur et à mesure : qui sont les gens peuplant la patrie de vos personnages principaux ? Qu'est-ce qui est important pour eux ? Quelle langue parlent-ils ? Quelles industries ont-ils ? Quelle type de monnaie est utilisée et que représente-t-elle concrètement (un exemple : avec un euro, on achète une baguette de pain bio)

Et continuez ainsi dans la précision : à quoi ressemble une ville typique ? À quoi ressemble la ville natale de votre héros ? Vont-elles évoluer au cours du roman ? Quelle type de relation a votre héros/héroïne ? Comment a-t-il/elle été éduqué(e) ? A-t-il/elle déjà quitté son environnement par le passé ?

Quelle structure familiale retrouve-t-on généralement ? A quoi ressembla la famille de votre personnage principal ? Est-elle typique ? Si non, quelles sont les différences ? A quel modèle, dans la famille ou chez les amis, s'identifie éventuellement votre personnage ?

Jour 24 : L'ambiance.

Tout le travail abattu les semaines précédentes vous ont permis d'y voir plus clair sur l'atmosphère que vous vouliez donner à votre roman. Vous allez reprendre vos notes et pointer toutes les incohérences, tout ce qui ne s'intègre pas à l'ambiance, même si, bien sûr, il est important d'avoir de la variété.

Je vous avoue que, très personnellement, j'ai du mal à voir l'utilité de réfléchir à ce genre de chose. Sans doute parce que je sens à l'instinct, au moment de l'écriture, si un élément convient oui pas. Sans compter que je n'aime pas l'idée de réfléchir à l'avance à ce que le roman doit transmettre : c'est, pour moi, quelque chose qui se présente à nous, pas quelque chose que l'on décide. Mais je suis assez intuitive et spontanée dans mon écriture, cela vient sans doute de là.

Est-ce que vous êtes du genre à décider à l'avance que votre histoire doit prendre aux tripes, effrayer ou faire sourire et que vous planifiez les éléments de votre intrigue en conséquence ? Ou laissez-vous votre roman décider pour vous ?

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